• Media type: E-Article
  • Title: Predation on artificial ground nests in birch forests fragmented by spruce plantations
  • Contributor: EINARSEN, Gøril; HAUSNER, Vera H.; YOCCOZ, Nigel G.; IMS, Rolf A.
  • imprint: Université Laval, 2008
  • Published in: Écoscience
  • Language: English
  • ISSN: 1195-6860
  • Origination:
  • Footnote:
  • Description: <p>Spruce planting (Picea abies) in coastal birch forests (Betula pubescens) of northern Norway could influence ground-nesting species such as willow ptarmigan (Lagopus lagopus) and black grouse (Tetrao tetrix). Predator-specific predation rates on baited trackboards were therefore studied in 3 successional edge gradients: birch forest adjacent to (1) closed spruce plantations, (2) open spruce plantations, and (3) clearings. We also examined the influence of 2 types of landscapelevel variables on predation rates: the distance from sampling location to the nearest roads and buildings and the land use composition within a 1-km radius of the sample. Predation rates were dominated by 2 generalist species: red fox (Vulpes vulpes) (19.2%) and hooded crow (Corvus corone cornix) (7.5%). Predation appears dependent on the successional stage of spruce plantations, with areas near clearings (63.5%) and open spruce plantations (59.8%) experiencing higher predation pressures than closed spruce plantations (45.3%). However, predation rates were highly variable among landscape blocks. Neither landscape nor vegetation variables could explain this block-level variation. We discuss alternative mechanisms that could explain differences between landscape blocks, but further studies are needed to understand the spatial heterogeneity of predators at larger scales. La plantation d'épinettes (Picea abies) dans les forêts côtières de bouleaux (Betula pubescens) du nord de la Norvège pourrait influencer les espèces qui nichent au sol telles que le lagopède des saules (Lagopus lagopus) et le tétras lyre (Tetrao tetrix). Les taux de prédation spécifiques à chaque prédateur ont été donc étudiés à l'aide d'appâts placés sur des planches huilées afin que les prédateurs laissent des traces dans 3 gradients successionnels de bordure : bétulaie adjacente à des (1) plantations fermées d'épinettes, (2) plantations ouvertes d'épinettes et (3) clairières. Nous avons aussi examiné l'influence sur les taux de prédation de 2 types de variables au niveau du paysage; la distance entre le site d'échantillonnage et les routes et bâtiments les plus près et l'utilisation des terres dans un rayon de 1 km autour du site d'échantillonnage. Deux espèces généralistes étaient principalement responsables des taux de prédation : le renard roux (Vulpes vulpes) (19,2 %) et la corneille mantelée (Corvus corone cornix) (7,5 %). Le taux de prédation semblait varier avec le stade successionnel des plantations d'épinettes, les secteurs près des clairières (63,5 %) et des plantations ouvertes (59,8 %) présentaient des taux de prédation plus élevés que ceux près des plantations fermées (45,3 %). Cependant, les taux de prédation étaient très variables entre les blocs au niveau du paysage. Ni les variables associées au paysage ni celles associées à la végétation ne pouvaient expliquer cette variabilité entre les blocs. Nous discutons de mécanismes alternatifs qui pourraient expliquer ces différences entre les blocs au niveau du paysage, mais de nouvelles études seront nécessaires pour comprendre l'hétérogénéité spatiale à grande échelle des prédateurs.</p>