• Medientyp: E-Artikel
  • Titel: Observation de la «  Chronique de Paris  » (janvier-juillet 1836)
  • Beteiligte: Lascar, Alex
  • Erschienen: CAIRN, 2018
  • Erschienen in: L'Année balzacienne
  • Sprache: Nicht zu entscheiden
  • DOI: 10.3917/balz.019.0323
  • ISSN: 0084-6473
  • Schlagwörter: Literature and Literary Theory
  • Entstehung:
  • Anmerkungen:
  • Beschreibung: <jats:p>Les lecteurs de Balzac savent quel terrible échec, personnel et financier, fut pour lui la Chronique de Paris . Mais aussi bien la revue elle-même est-elle peu connue, sans être inconnue. On se propose simplement d’examiner avec précision comment on passa de celle de Duckett à celle de Balzac, quels furent ses contenus et ses tendances. Elle fut encyclopédique et pratique, soucieuse d’informer son lecteur avec la plus grande véracité. Journal littéraire, elle sut être exigeante dans ses jugements, en laissant à chacun sa liberté. Et elle fut éclectique, rendant compte aussi bien d’œuvres majeures que d’œuvres mineures. Ce fut encore son honneur de publier non seulement des œuvres de M. de Balzac mais aussi pour finir l’admirable récit de Gautier, La Morte amoureuse . Sa partie politique, malgré son opposition agressive et sans nuances au régime, eut de la tenue. Balzac ne put y traiter de la politique intérieure. Il s’empara de l’« Extérieur » et s’y distingua par le sérieux de son information, la défense de l’alliance russe (et non pas anglaise), et par une mise en texte brillante. Sur un plan général, la politique que prônait réellement la Chronique était moins autocratique que résolument conservatrice et plutôt modérée. Devaient y participer légitimistes fidèles à eux-mêmes et centristes les acceptant comme ils étaient. Elle ne fut agréée ni par les uns ni par les autres. Vrai légitimiste, fondamentalement, Balzac n’était pas un homme de parti. En tout cas en juillet 1836, après un tel fiasco, il n’y a plus pour lui de carrière politique.</jats:p>
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